vendredi 25 novembre 2011

Cari de lentilles au potiron et lait de coco

En tant que grande amatrice de tout ce qui a trait aux épices, j'ai d'épisodiques besoins avides d'un bon cari. Les différents amalgames d'épices portant le nom de curry sont à mon humble avis indétrônables. Tout cela bien sûr dans la mesure où ils sont de qualité, ce qui exclue ceux qu'on peut se procurer pour moins d'un dollars à l'épicerie. Idéalement, il faut moudre ou piler soi-même les épices pour obtenir un maximum d'effluves.

Plusieurs ingrédients peuvent entrer dans la composition d'un cari (le met, pas le mélange d'épices, quoique cela s'applique aux deux). J'ai un faible pour ceux qui contiennent une bonne quantité de légume.
Pour clôturer triomphalement la carrière de Paul, je l'ai inclus dans un cari aux relents thaïlandais. Peut-être trouverez-vous que l'assaisonnement est un poil too much. Qu'importe, il tombe dans les miens de goûts!

Ingrédients pour 8 portions
  • Huile
  • 2 oignons (310 g), hachés
  • 4 gousses d'ail, hachées finement
  • 1 morceau de gingembre frais de 2 cm de long, haché ou râpé finement
  • 1,5 kg de chair de potiron, tranchée en cubes d'1 cm de côté
  • Une boîte de 398 ml de lait de coco
  • 1 litre de tomates étuvées, avec leur eau
  • 135 g (2/3 tasse) de lentilles vertes sèches
  • 1/2 c. thé de curcuma moulu
  • 1 c. soupe de garam masala
  • 1 c. soupe de sauce de poisson
  • 1 c. thé de sambal oelek
  • 1 c. thé de cumin
  • 1 c. thé de coriandre moulue
  • 2 c. soupe de sucre
  • Sel, poivre
 Préparation
À feu moyen-vif, chauffer l'huile. Cuire les oignons jusqu'à ce qu'ils soient translucides. Ajouter l'ail, le gingembre ainsi que le potiron et cuire 10 minutes, en remuant de temps en temps.

Ajouter le lait de coco, les tomates avec leur eau, les lentilles, le garam masala,le curcuma, la sauce de poisson, le sambal oelek, le cumin, la coriandre et le sucre. Saler et poivrer.

Réduire à feu doux et laisser mijoter 30 à 40 minutes ou jusqu'à ce que les lentilles soient cuites et le potiron tendre.

Servir avec du riz ou du pain naan.

jeudi 24 novembre 2011

Taguée - 7 choses plus ou moins essentielles à savoir sur moi

J'ai été taguée par Gabrielle. Bonne joueuse, je vais donc procéder à une énumération de sept choses à mon sujet:
 
 1- Dire que j'apprécie la littérature est un outrageant euphémisme. En fait, je chérie tellement les livres que ça déborde de partout: mon chat répond au nom de Boris Vian, mon Ipod à celui de Grégor Samsa, mon batteur sur socle à celui d'Edgar Allan Poe et ma cafetière à celui de Téophile Gautier. Sans parler de l'influence directe qu'a eu Louis-Ferdinand Céline sur le titre de ce blog!  Dans ma bibliothèque débordante, j'ai rangé Verlaine et Rimbaut l'un à côté de l'autre, trouvant mignonne l'idée de réunir les amants sur une étagère. Je n'ai hélas pas d'exemplaire d'un ouvrage de Beauvoir pour le mettre par-dessus Sartre, hihi... Mais n'allez pas croire que je me contente des auteurs classiques à la Tolstoï et compagnie. Jamais je ne leverai le nez sur Senécal ou Nothomb, encore moins Ducharme!

















2 - Je suis dingue des thés. Tous, sans exception. Je me débat parfois contre la fichue manie de les collectionner puisque deux salons de thé ont pignon sur rue près de mon domicile. La théinomanie (sic) est l'un des moyens que j'emplois pour canaliser mon côté obsessionnel, autrefois quelque peu envahissant. Chez moi, l'heure du thé consiste en un rituel très précis: Faire bouillir l'eau, placer la théière au coin de la table, choisir la tasse, choisir le thé et en mettre la quantité prescrite dans l'infuseur, mesurer la température de l'eau avec un thermomètre (95 à 100°C pour les thés noirs, 85 à 95°C pour les oolongs, 80 à 85°C pour les verts, 70 à 75°C pour les blancs) pour finalement verser l'eau sur les feuilles dans la bouilloire, laisser infuser et savourer en se moquant un peu de soi-même.

3 - Côté bouffe, je ne suis pas très difficile, sauf peut-être en ce qui concerne la papaye, le céleri et une consommation trop fréquente de viande. J'aime cuisiner avec de bonnes épices, beaucoup de fruits et légumes et parfois avec des fleurs pour assouvir mon côté fi-fille. Une cuisine devient un terrain de jeu dans mon regard. C'est un peu la continuité du carré de sable...

4 - Après ma formation en pâtisserie (devant théoriquement débuter en janvier) je souhaite partir en Europe.

5 - À peu près une fois par année, je fais le tour du jeu de Pokémon pour Gameboy. Je me permets une montée de lait à ce propos: qui, QUI perdrait son temps à élever un Pokémon de type NORMAL alors qu'on a à notre disposition des choix comme fantôme, psychique, feu ou glace?

6 - Ces jours-ci, je suis prise toute entière par les préparatifs entourant mes cadeaux de Noël gourmands. Je vais vous sucrer le bec moi, Madame-Monsieur!

7 - I just lost The Game.

Parce qu'un supplice partagé n'en est plus un, je dois taguer 7 chanceux et chanceuses qui répondront si le coeur leur en dit:
1 - Miss Soya et chocolat
2 - Annie
3 - Isabelle D.
4 - Gourmetronik
5 - Pommes Cannelles
6 - Spécialiste de l'ephémère
7 - Kimchi

mercredi 23 novembre 2011

Chocolat chaud blanc et épicé


La température qu'il fait dehors est inversement proportionnelle à ma consommation de chocolat chaud. Mais loin de moi les préparations commerciales en poudre contenant de minuscules simili-guimauves!
Tous les Nesquik et Carnation de ce monde ne pourront jamais rivaliser avec une boisson  préparée avec amour sur le feu, infusée d'épices choisies selon l'inspiration du moment.

Pour inaugurer la saison des couettes et des longs bains bouillants, voici un heureux mariage à l'arôme complexe et chaleureux: chocolat blanc, vanille, piment d'Espelette et sapote.  Car enfin j'ai déniché cette dernière, à deux pas de chez moi qui plus est! Son parfum à mi-chemin entre les amandes amères et les cerises est ravissant et tout particulièrement inspirant.

Le seul bémol à apporter à cette recette consiste à bien choisir son lait. J'ai fait avec ce que j'avais sous la main, c'est-à-dire du lait de soya. La saveur du soya ecclipsait cependant quelque peu celle, toute délicate, du chocolat blanc. Il me faudra donc tenter d'autres versions, avec du lait de riz par exemple!

Ingrédients pour 1 ou 2 portions
  • 2 tasses (500 ml) de lait
  • 87 g(2/3 tasse)chocolat blanc en pastilles
  • 1/4 c. thé de sapote râpée
  • 1 bonne pincée de piment d'Espelette
  • 1/2 gousse de vanille, fendue et gratée
  • Du cacao pour saupoudrer
Préparation

Dans une petite casserole, porter le lait à ébullition. Réduire à feu doux puis ajouter le chocolat, la sapote, le piment d'Espelette ainsi que la moitié de gousse de vanille et ses graines. Mélanger continuellement jusqu'à ce que le chocolat ait fondu uniformement.

Servir chaud.

samedi 19 novembre 2011

Pizza façon tarte flambée alsacienne, croûte d'épeautre farcie au pesto de roquette


C'est drôle; je constate qu'avec la température qui refroidit, ma consommation de viande et de charcuterie augmente! Dire que cet été je ne jurais que par le tofu!

L'annonce par Isa et Caro d'un concours de pizzas qu'elles ont mutuellement organisé a provoqué une intense cogitation en moi.

J'ai d'abord songé à profiter de l'occasion pour tester le levain maison de Kim. Ayant pris cette décision trop tard (il faut tout de même 5 jours pour obtenir un levain utilisable) j'ai finalement décidé de me tourner vers la boulangerie d'à côté, qui n'a hélas pas pu me pourvoir en levain! C'est donc en désespoir de cause que j'ai utilisé de la levure sèche active. Je craignais d'être déçue par le résultat final mais vous savez quoi? C'était indubitablement la meilleure pizza que j'ai mangé à ce jour. La croûte était fameuse avec sa texture ultra-croustillante et sa délicieuse farce au pesto de roquette. La sauce bien crémeuse avec des notes de muscade supportait comme un charme les oignons et les lardons.

La garniture de cette pizza est fortement inspirée de la Flammekueche alsacienne: oignons blancs et lardons fumés garnissent une sauce à base de fromage blanc et de crème.

L'une de mes interrogations concernait le lard utilisé. N'étant pas particulièrement friande de bacon, je me suis proposé d'utiliser à nouveau de la pancetta puisque mes dernières expériences étaient fichtrement concluantes. Finalement, mon gentil boucher m'a conseillé de me servir de bacon d'agneau. Brillant. Absolument brillant. Tout le bon goût fumé habituel se combine à la saveur caractéristique de la viande agneline dans une symphonie gustative. Rien de moins.


En ce qui concerne l'oignon blanc, l'ambivalence régnait en mon esprit: crus et traditionnels ou fondus dans le beurre et moelleux? Hmmm... Réflexion faite, j'ai décidé de faire une pizza avec chacun; c'était dans tous les cas délicieux mais la palme est remportée haut la main par la version avec des oignons sautés!

Contrairement au reste de la recette, les quantités prescrites pour la pâte donnent une quantité suffisante pour non pas deux mais plutôt trois croûtes. Si une telle quantité dépasse vos besoins, vous pouvez très bien emballer la pâte en portions individuelles dans de la pellicule plastique puis la congeler.



Ingrédients pour 2 pizzas de 36 cm de diamètre
Croûte
  • 750 g (3 tasses) de farine d'épeautre, plus au besoin et pour abaisser
  • 2 sachets de levure de 8 g chacun
  • 1 c. thé de sel
  • 1/2 c. thé de sucre
  • 1 1/2 tasse d'eau tiède
  • 4 c. soupe d'huile d'olive
Pesto de roquette
  •  150 g de pousses de roquette
  • 100 g de parmesan
  • 6 gousses d'ail
  • 4 c. soupe d'huile d'olive
  • Sel

Garniture
  • 4 c. soupe de fromage blanc (quark)
  • 4 c. soupe de crème à 35% de matières grasses
  • Sel, poivre
  • 1/4 c. thé de muscade râpée 
  • 1 oignon blanc (400g), émincé finement, cru ou fondu dans le beurre
  •  140 g de lardons d'agneau fumés

Préparation

Pour la croûte
Dans le bol d'un batteur sur socle muni d'un crochet pétrisseur, déposer la levure, la farine, le sel et le sucre. À basse vitesse, verser l'eau graduellement. Pétrir la pâte 10 minutes ou jusqu'à ce qu'elle acquiert une consistance souple et élastique. (Il est également possible de pétrir à la main. Dans ce cas, le temps de pétrissage sera d'environ 15 minutes.)

Avec les mains, former une boule avec la pâte et l'enduire de l'huile d'olive. La remettre dans le bol et la couvrir d'un linge humide. Laisser reposer dans un endroit vide environ 2 heures ou jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume.

Donner un coup de poing au centre de la pâte, la séparer et la façonner en 3 boules. Emballer la portion qui ne servira pas immédiatement dans une pellicule plastique et la congeler.

Sur un plan de travail fariné, abaisser chaque boule de pâte restante en un cercle d'environ 40 cm de diamètre. Déposer ensuite chacune des pâtes sur une plaque à pizza préalablement huilée.

Pour le pesto
Au robot culinaire, réduire l'ail, la roquette et le parmesan en purée lisse. Ajouter l'huile, saler et bien mélanger.
 Étendre la moitié du pesto sur la circonférence de chaque plaque sur laquelle repose une pâte. 

Pour la garniture et le montage
Préchauffer le four à 425°F/220°C.

Dans un petit bol, mélanger la crème, le fromage blanc et la muscade. Saler et poivrer. Étendre la moitié de la sauce de manière uniforme sur chaque pizza.

Replier la partie extérieure de la croûte en la roulant sur le pesto. Sceller en pinçant avec les doigts.

Répartir la moitié de l'oignon et des lardons sur chacune des pizzas. Poivrer.

Enfourner 13 minutes puis passer sous le gril du four 2 minutes ou jusqu'à ce que chaque pizza soit bien dorée.


Potage d'automne à la courge butternut, pépitas à la lime et au paprika fumé


Cette recette est née de la convergence de plusieurs ingrédients apparus dans mon frigo: d'une part, la courge butternut, la sauge, les oignons verts et la crème épaisse utilisés lors de mon souper d'anniversaire. D'autre part, les pépins de Paul et de la ci-haut mentionnée courge butternut. Finalement, un ami a eu il y a déjà quelques semaines de cela la gentillesse de m'offrir des pommes de terre et des carottes fraîchement cueillies dans son jardin. (Avec la terre qui les recouvrait, je me sentais particulièrement into the wild, hahaha)

Pour un touski, c'en est tout un! Loin de moi l'idée de faire de l'utilisation de la crème épaisse une habitude (ah ça non! autant croquer dans du beurre en guise de collation!) mais la texture qu'elle procure aux soupes est incomparable.

J'ai développé la manie de boire mes cafés, thés et potages dans la plus mignonne des tasses, nouvellement acquise. L'effet réconfortant en est littéralement décuplé. Adieu grisaille!
 
Ingrédients pour 6 portions
 Potage
  • 1/2 courge butternut moyenne (700g), pelée, épépinée et coupée en dés
  • 3 carottes (330 g)
  • 5 pommes de terres (500g), pelées
  • 1 oignon (125 g), pelé et émincé
  • 1 tête d'ail, séparée en gousses et pelée
  • 5 oignons vert, hachés
  • 1 litre de bouillon
  • 10 feuilles de sauge fraîche
  • 1/2 tasse (125 ml) de crème à 35% de matières grasses
  • Sel, poivre

Pépitas
  • 200 g (2 tasses) de graines de courge crues
  • Le jus et le zeste d'1 lime
  • 1 1/2 c. thé de paprika fumé
  • 1 1/2 c. thé de sel
Préparation

Pour le potage 
Mettre tous les ingrédients sauf la crème dans un grand chaudron. Porter à ébullition puis réduire à feu moyen-doux et laisser mijoter 30 minutes ou jusqu'à ce que tous les légumes soient tendres.

Passer le mélange au mixeur jusqu'à consistance lisse. Saler, poivrer et ajouter la crème. Bien mélanger.

Pour les pépitas
 Préchauffer le four à 350°F/180°C.

Mélanger tous les ingrédients dans un bol de grosseur moyenne. Étaler le tout sur une plaque à pâtisserie et cuire  10 à 15 minutes ou jusqu'à ce que les graines soient bien dorées et presque brûlées.

Source: cette recette pour les pépitas

mardi 15 novembre 2011

Sabayon à la bière blanche et sa confiture de potiron épicée

Pour terminer les festivités en beauté, j'ai choisis d'y aller tout en simplicité. Un sabayon donc. Rares sont les desserts aussi faciles à réaliser quand on connait bien le modus operandi.

C'est alors que je décidai d'expérimenter. Je vous accorde que de se hasarder hors des sentiers battus le soir même d'une fête est quelque peu risqué. J'acceptai donc de faire face aux éventuelles complications qu'aurait occasionné la mine déconfite des invités, une cuillerées de mixture infecte en bouche, qui se seraient vus obligés d'afficher un sourire exacerbé pour satisfaire l'ogresse que je suis.

Je troquai donc le vin blanc pour une bière blanche aux épices, la Blanche du Paradis plus précisément. Après dégustation, je décrétai qu'elle siérait à ravir à ma confiture de potiron au chai vanille. Quels périls j'ai frôlé dans le but de ressentir l'ivresse de l'inexploré! Et pourtant...

Et pourtant, c'était épatant.


Ingrédients pour 5 portions
Préparation

Dans la partie supérieure d'un bain marie, fouetter les jaunes d'oeuf et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la bière.

Dans la partie inférieure du bain-marie, porter de l'eau à ébullition. Superposer les 2 parties et fouetter continuellement le mélange d'oeuf.

Après quelques minutes, le mélange commencera à mousser et à prendre de l'expansion. Continuer à fouetter jusqu'à ce qu'une petite cuillérée de sabayon qu'on tourne à l'envers demeure dans la cuillère.

Verser dans des coupes. Déposer une cuillère à soupe de confiture dans chacune. Servir tiède.




lundi 14 novembre 2011

Risotto à la courge butternut, pancetta et sauge


Comme plat de résistance pour LE souper, le plus copieux et lénifiant des mets, j'ai nommé le risotto. Son nom n'évoque-t-il pas en votre esprit une scène pittoresque où une mama italienne amène, toute pimpante, une assiette dans laquelle repose un dôme fumant de risotto à sa progéniture joufflue?

Il a beau compter parmi mes favoris, je ne le réalise qu'occasionnellement vu la décadence manifeste dont il fait preuve! Les photos rendent bien peu hommage à sa somptuosité.

Ce risotto-ci revêt une parure tout ce qu'il y a de plus saisonnière grâce à la courge butternut. La sauge ainsi que la pancetta au piment d'Espelette (affectueusement surnommée «bacon de riche») relèvent admirablement bien le tout.

Ingrédients pour 6 à 7 portions
  • 4 c. soupe beurre
  • 2 c. soupe huile d'olive
  • 1 oignon (160 g), haché
  • 2 gousses d'ail, hachées
  • 680 g (la moitié) d'une courge butternut moyenne, pelée et coupée en cubes d'1 cm de côté (4 1/2 tasses)
  • 1 litre de bouillon de poulet, chaud 
  • 3 pincées de safran, infusées dans 1 tasse du bouillon de poulet
  • 1 1/2 tasse (375 ml) de vin blanc sec
  • 360 g (2 tasses) de riz arborio, non rincé
  • 175 g (1 tasse) de petits lardons de pancetta au piment d'Espelette
  • 15 feuilles de sauge fraîche, entières
  • 30 g (1/2 tasse) de fromage parmesan râpé, un peu plus pour garnir
  • Poivre

Préparation


Dans une grande casserole, chauffer l'huile et la moitié du beurre à feu moyen . Faire revenir l'oignon, la courge butternut, la pancetta, l'ail et la sauge environ 5 minutes ou jusqu'à ce que l'oignon soit translucide. Ajouter le riz, bien mélanger et poursuivre la cuisson 2 minutes en remuant continuellement afin de le nacrer.

Déglacer avec le vin et brasser jusqu'à ce que le liquide soit totalement absorbé par le riz.

Réduire à feu moyen-doux. Ajouter le bouillon de poulet une louche à la fois, en commençant par le bouillon au safran. Remuer constamment. Entre chaque ajout d'une louche de bouillon, le liquide doit être complètement absorbé par le riz. Continuer le processus jusqu'à ce que le riz soit cuit tout en restant ferme sous la dent, soit plus ou moins 20 minutes. Il est possible qu'il reste du bouillon en trop.

Ajouter le parmesan et le beurre restant, retirer du feu et bien mélanger. Couvrir puis laisser reposer 3 minutes avant de servir.

Garnir de poivre et de parmesan.




mardi 8 novembre 2011

Horenso no goma-ae: salade d'épinards japonaise

J'ai cuisiné ce plat avant-même de savoir qu'Isa organise un concours dont le thème est la cuisine asiatique. Apprenant son existence, je n'ai pas eu à me creuser la tête bien longtemps: j'avais devant moi un accompagnement traditionnel accompli et aux saveurs agréablement surprenantes. Voilà donc ma participation visant à remporter ce chouette livre qu'est Asie, un voyage culinaire.






Je suis très volage côté cuisine. J'essais une recette puis je passe à une autre, me retournant rarement pour contempler la pauvre petite, pourtant si bonne, que je ne réitérerai que longtemps après. En ce qui concerne cette salade en apparence toute simple, elle est déjà officiellement intronisée au temple de la renommée des plats que je désire confectionner ad nauseam.

Ingrédients
  • 454 g de pousses d'épinards fraîches
  • 2 c. soupe de graines de sésame blanches
  • 1 c. soupe de tahini (beurre de sésame)
  • 1 c. soupe de saké (vin de riz)
  • 2 c. thé de sucre 
  • 1 c. thé de vinaigre de riz
  • 1 c. soupe de sauce tamari


Préparation

À l'étuveuse, cuire les épinards jusqu'à ce qu'ils tombent. Bien les égouter.
Dans une petite casserole, chauffer le saké à feu moyen pendant 2 ou 3 minutes pour permettre à l'alcool de s'évaporer.

Dans un poelon à feu moyen, cuire les graines de sésame environ 5 minutes ou jusqu'à ce qu'elles soient dorées et odorantes.

Dans un petit bol, mélanger le saké, le tahini, le vinaigre de riz, le sucre et la sauce tamari.

Dans un plus grand bol, combiner les épinards, les graines de sésame et la sauce. Bien mélanger.

 Servir froid ou tiède.

Source: adaptation de cette recette

lundi 7 novembre 2011

Échange de cadeaux

Ceci est une folle proposition qui ne saurait trop vous emballer, vous tous qui possédez un blog culinaire.

L'idée est la suivante:

Un échange de cadeau de Noël entre blogeurs et blogeuses! Quelle meilleure façon de s'enduire de manière irrattrapable dans la magie des fêtes que celle qui implique des cadeaux gourmands?

Voilà le concept:
- Un tirage au sort aura lieu pour déterminer qui devra faire un cadeau à qui. L'identité des donateurs respectifs (m'enfin, le "qui donne quoi à qui") devra demeurer secrète jusqu'à l'arrivée des colis.
- Un budget de 40 dollars est à prévoir, frais de livraison en sus.
- Il faut posséder un blog culinaire et habiter au Canada.
- Chaque participant peut s'il le souhaite faire quelques suggestions à la personne mystère qui se verra octtroyer la resonsabilité de lui faire un présent.  Cela-dit, il est optionnel pour le donnateur de respecter cette ou ces suggestions; il peut également donner libre cours à son imagination! Les possibilités sont nombreuses: sucreries, épices, accessoires, thés, etc.
- Les colis devront être envoyés au plus tard le 15 décembre.
- Chaque récipiendaire devra publier un article sur ce qu'il a reçu et par qui cela lui fut offert.

À vous maintenant. Démontrez votre intérêt pour la chose via les commentaires et envoyez-moi vos coordonnées postales (ainsi que quelques suggestions de cadeaux si le coeur vous en dit) par courriel!

Cette année, la noëlistique sera absolue ou ne sera pas.

dimanche 6 novembre 2011

Vichyssoise, crème fouettée à l'ail et oignons verts, tuiles de Tomme du Kamouraska

J'ai instauré l'an dernier une tradition toute particulière.

Il peu spontanément sembler bien étrange de souhaiter ardemment mitonner son propre souper d'anniversaire dans les moindres détails. C'est mal me connaître que de trancher de la sorte. Qui, en effet, est capable de parachever mes caprices culinaires festifs sinon la dame de la journée en personne, a.k.a. Princesse des casseroles?

En cette si fantasmagorique journée, sky is the limit d'un point de vu pécuniaire. À moi le fromage au lait cru de brebis, le safran et la pancetta au piment d'Espelette puisque cotisation il y a de la part des invités!

Comme première halte dans cette douce divagation, voilà une entrée toute en fraîcheur. Et en matières grasses, soyons fous!

Ingrédients pour 6 portions


Soupe vichyssoise

  • 4 c. soupe beurre
  • 2 poireaux (890 g), émincés
  • 1 kg de pommes de terre, pelées
  • 1 litre de bouillon de poulet
  • 1/2 tasse (125 ml) de crème à 35% de matières grasses
  • Sel, poivre
Crème fouettée salée à l'ail et oignons verts
  • 1/2 tasse (125 ml) crème à 35% de matières grasses
  • 2 gousses d'ail, pelées et entières
  • 2 pincées de fleur de sel
  • 2 oignons verts, émincés
Tuiles

Préparation

Pour la soupe
À feu moyen, faire fondre les poireaux dans le beurre jusqu'à ce qu'ils soient tendres, environ 8 minutes.

Ajouter le bouillon de poulet et les pommes de terre. Porter à ébullition à feu vif puis réduire à feu doux et laisser mijoter 30 minutes ou jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres.

Mixer jusqu'à texture lisses. Ajouter la crème, saler et poivrer. Passer au chinois. Laisser refroidir puis réfrigérer pendant au moins 24 heures.


Pour la crème fouettée
À feu minimum, chauffer la crème et les deux gousses d'ail dans un petit chaudron. Laisser infuser pendant 20 minutes. La crème ne doit pas bouillir.
Laisser refroidir, déposer une pélicule plastique sur la surface de la crème puis réfrigérer .

Au moment de servir, une fois la crème bien refroidie, la fouetter à vitesse moyenne dans un bol préalablement placé quelques minutes au congélateur jusqu'à ce que la crème soit bien montée et qu'elle semble s'attacher aux fouets. Ajouter la fleur de sel, le poivre et les oignons verts et mélanger délicatement à l'aide d'une spatule

Pour les tuiles
Préchauffer le four à 350°F/180°C

Sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier parchemin, former 6 petits monticules de fromage en laissant environ 5 cm entre chaque. Cuire 20 minutes ou jusqu'à ce que les tuiles soient bien dorées. Laisser refroidir.

Pour le dressage
Verser la soupe froide dans des bols. Déposer au centre de chacun une bonne cuillèrée de crème fouettée. Piquer la tuile en diagonale dans la crème fouettée. Garnir le tout de poivre fraîchement moulu.

jeudi 3 novembre 2011

Courge spaghetti à la rémoulade




Je commence à envisager la possibilité de renommer ce blog Voyage au bout de la courge. Dire que ça ne fait que commencer... Il faut ce qu'il faut: on a ici affaire à une famille de légumes qui figurent parmis mes favoris et qui coûtent si peu par les temps qui courent!

Il s'agit clairement de ma façon favorite de déguster la courge spaghetti. C'est frais et rapide. Oh, j'aime bien l'association traditionnelle de cette courge avec de la sauce à spaghetti mais ce n'est pas particulièrement innovateur. Il me faut de l'atypique moi, Madame-Monsieur!

Ingrédients pour 3 à 4 portions
  • La chair d'une courge spaghetti moyenne,  cuite, refroidie et effilochée
  • 2 c. soupe de moutarde de dijon
  • 1/2 tasse de mayonnaise
  • 1 gousse d'ail, haché finement
  • 2 oignons verts, émincés finement
  • 1 poignée de persil italien frais, ciselé
  • Sel, poivre
  • Zeste râpé finement et jus d'1 citron


Préparation

Mélanger tous les ingrédients. Garnir de zeste de citron et de poivre.